Ces derniers jours, j’ai conservé des graines de tomates cerises et de piments du commerce, dans le but de les semer et de les cultiver sur mon petit balcon à Saïgon.
Il y a deux jours, ma copine et moi avons semé quelques-unes de ces graines dans une barquette en plastique remplie de fibre de coco. Les semis n’ont pas encore émergé, mais j’ai rêvé la nuit dernière qu’ils l’avaient fait, et cela m’a rempli de joie.
Hier soir, on a regardé la série documentaire 100 ans de plénitude : Les secrets des zones bleues, dans lequel Dan Buettner enquête sur cinq communautés dont les membres mènent une vie exceptionnellement longue et épanouie. Les membres de l’une de ces communautés, à Okinawa, parlaient du concept japonais d’ikigai (生き甲斐), qui est pour les Okinawaïens la raison pour laquelle ils se lèvent le matin.
En me réveillant ce matin, j’ai pensé à la joie que j’avais ressentie dans mon rêve et à celle que je ressens chaque fois que je sème des graines et que je fais pousser des plantes.
Je me demande s’il est vraiment nécessaire d’avoir un ikigai, mais s’il en faut vraiment un, semer des graines semble plutôt raisonnable dans mon cas.