Dans tous les pays asiatiques où j’ai vécu, on trouve ce qu’on appelle des convenience stores. Ce sont de petites supérettes, généralement ouvertes 24 heures sur 24, qui proposent des produits de première nécessité, des services d’impression, de photocopie, de paiement de factures, des billets de train, et bien d’autres choses encore. La plupart d’entre elles proposent également du café à consommer sur place ou à emporter.
J’apprécie ces convenience stores parce qu’ils sont partout, pratiques et agréables. Il m’est arrivé aussi de sympathiser avec le personnel, ce qui, à l’époque, a renforcé mon sentiment d’appartenance et m’a permis de me sentir mieux lorsque j’étais loin de mes proches.
En France, il y a aussi des supérettes, ce qui est déjà appréciable. Mais elles ne sont pas aussi bien présentées et n’offrent pas autant de services que les convenience stores. En général, on ne peut pas s’y asseoir pour prendre un café ou manger un morceau.
J’ai souvent imaginé un type de commerce qui pourrait voir le jour en France, à la fois pratique, agréable et permettant de renforcer les liens communautaires. Ce lieu serait en quelque sorte un espace hybride entre une épicerie et un café, cosy et confortable, qui ne proposerait que des produits bio et zéro déchet pas trop chers. Ce serait le genre d’endroit où on pourrait acheter des œufs, du sel, des graines de plantes ou un café.
On pourrait y passer en coup de vent ou s’y attarder un peu et tisser des liens avec la communauté locale.