Récemment, j’ai réalisé combien j’ai besoin de sentir que ce dans quoi j’investis mon temps et mon énergie a le potentiel d’avoir un impact positif sur au moins une personne de mon entourage.

Je parle de mon entourage parce que je suis naturellement plus heureux de pouvoir aider quelqu’un que je connais personnellement, mais aussi parce que le retour direct de cette personne me permet de mesurer concrètement l’impact de mon action.

Avant, je voulais aider le monde entier. J’ai produit des vidéos appréciées par un certain nombre de personnes, mais l’anonymat des spectateurs et l’impossibilité de voir leur réaction atténue rapidement tout sentiment d’accomplissement.

Je comprends maintenant mieux les commerçants, les entraîneurs et les artisans. Je trouve moi-même une satisfaction bien plus grande en donnant un simple cours de français qu’en publiant une vidéo faisant des milliers de vues et des centaines de commentaires.

Cette prise de conscience mérite réflexion.